Comment se libérer d’une phobie par l’hypnose et les thérapies brèves ?
Les peurs et les phobies sont particulièrement présentes et dommageables dans la vie de certaines personnes.
Dans des cas particulièrement sévères, la phobie peut priver d’une certaine liberté de mouvement et dévernir même un handicap sévère.
Il n’y a pas d’explications rationnelles ou scientifiques de leurs existences, ni de leurs fonctions. Il s’agit d’un processus neuro-biologique qui serait automatique entre 2 régions du cerveau.
Les neuro-sciences ont déterminé des zones avec des fonctions précises que notre cerveau sollicite.
La partie limbique où se situe la gestion de nos émotions et la partie du cortex et néocortex abrite la raison et les sens comme la vue, le toucher sont gérées par la partie reptilienne qui se situe sur la partie arrière de notre crâne.
Un « court circuit » se produit lorsque la phobie se déclenche et cela de manière automatique et incontrôlée. C’est le lien entre le cerveau reptilien (vision) et le cortex (raison) qui est rompu et qui déclenche une émotion de peur ou de terreur intense.
La simple vue d’une araignée, du vide, ou de l’aiguille d’une seringue, mettent certaines personnes dans un stress intense et soudain. Parfois la simple pensée d’une situation ou d’une image phobique déclenche la phobie elle-même.
L’hypnose et l’EFT permettent de recontacter la phobie en cabinet avec la possibilité d’un accompagnement du patient en faisant baisser le niveau de stress lié à la phobie et ainsi de « reprogrammer » le lien neurologique dans le cerveau qui crée la peur phobique. C’est ce que je constate dans les séances de thérapies
brèves que je pratique dans mon cabinet d’hypnose et de thérapie brève à
Delémont au Jura Suisse.
Qu’est ce qu’une phobie ?
Une phobie est une peur intense et souvent paralysante dû à une vision ou à une sensation désagréable.
Les phobies ont des sources et des origines diverses comme la vision des araignées avec l’agoraphobie et des serpents entraînent des peurs incontrôlables.
D’autres personnes sont très sensibles aux lieux exigus comme les ascenseurs ou les tunnels ou bien enfermé dans la foule dans les cas d’agoraphobie provoque crise de panique, angoisse et stress aiguë. D’autre personne sont elle paralyser par la vue du sang. Ou bien encore de nombreuses personne ont la peur intense de vomir ou de voir une autre personne vomir, on parle alors d’émétophobie
Que cela soit une phobie de la foule ou phobie scolaire ou phobie sociale, toutes les phobies sont vécues de manière personnelle et très variable en intensité de peur, d’angoisse ou de stress d’une personne à l’autre.
Ces phénomènes sont difficiles à vivre et certaines personnes vivent de véritables emprisonnements au quotidien.
Certaines phobies vécues à répétition peuvent entraîner de l’anxiété régulière cause de burn out ou de dépression sévère. Ces troubles anxieux doivent être pris rapidement au sérieux afin d’éviter l’installation d’un état de stress permanent. L’hypnose et les thérapies brèves peuvent grandement aider à réduire le phénomène de peur panique d’anxiété généralisée et d’angoisse liées à la phobie. C’est ce que je constate dans les séances de thérapies
brèves que je pratique dans mon cabinet d’hypnose et de thérapie brève à
Delémont au Jura Suisse.
Mais comment la phobie se forme-t-elle ?
Le cerveau est divisé en plusieurs parties abritant les différentes fonctions.
Il y a le cerveau dit « reptilien », situé vers l’arrière du crâne, qui sert à traiter les fonctions comportementales et sensorielles.
Le cerveau « limbique » et considéré comme le siège des émotions à la différence du cortex situé sur la face avant ou se loge la partie analytique et la raison.
Lorsque l’information d’une vision désagréable et menaçante survient, elle est traitée tout d’abord par la partie reptilienne et par la partie limbique du cerveau.
Ainsi les émotions de peurs se manifestent intensément lorsque la personne phobique est au contact de l’objet de la phobie. L’information qui normalement circule entre le cortex et la partie limbique est alors coupée.
C’est pour cela qu’une personne atteinte de peur phobique ne peut être rassurée par un discours de raison.
La peur est plus puissante que la raison et paralyse toute action.
C’est pour cela qu’il est très difficile de traiter une phobie par des méthodes de psychologie classique, car le cerveau au contact de l’objet de la phobie croit qu’il est en danger de mort et déclenche instantanément une peur intense et parfois paralysante. C’est ce que je constate dans les séances de thérapies
brèves que je pratique dans mon cabinet d’hypnose et de thérapie brève à
Delémont au Jura Suisse.
Mais comment l’hypnose et les thérapies brèves peuvent-elles aider à gérer les phobies ?
L’état d’hypnose offre la possibilité pour le praticien d’accéder à la partie limbique et reptilienne du cerveau et ainsi aider à apporter d’avantage de calme dans les situations phobiques.
Comme par exemple en désactivant le lien automatique entre la vision et l’émotion de peur, ou bien en apportant une sorte de preuve au cerveau « limbique » que l’objet de la phobie n’est pas mortelle.
C’est en effet une des particularités de la peur phobique. Une fois que le cerveau a intégré que l’objet de la phobie n’est pas en danger mais bien imaginaire, la phobie disparaît à tout jamais. C’est ce que je constate dans les séances de thérapies
brèves que je pratique dans mon cabinet d’hypnose et de thérapie brève à
Delémont au Jura Suisse.
Une étude diligentée par l’ONS estime que 5 à 7 % de la population mondiale souffre de claustrophobie ou d’agoraphobie.
Ces types de phobie peuvent être extrêmement handicapantes pour les personnes atteintes. En effet la claustrophobie va se manifester par des symptômes très forts et puissants au niveau du corps.
C’est principalement la peur d’être restreint, compressé et la peur de suffoquer et de manquer d’air qui fait entrer la personne souffrante dans un état de peur panique.
Il arrive que certains claustrophobes retirent leurs vêtements pour avoir un sentiment de retrouver une sensation d’air.
La claustrophobie se manifeste dans des endroits étroits ou exiguës.
Elle peut être véritablement problématique dans certains cas ou l’on est obligé de passer par ce type de lieu, tel les tunnels (très fréquent dans des pays comme la Suisse) ou, par exemple, pour passer un scanner et entrer dans « le tube ».
Il est difficile à vivre pour les personnes atteintes de claustrophobie ou d’agoraphobie de ressentir une grande anxiété qui se manifeste par un stress et une angoisse, c’est-à-dire une projection négative forte du futur passage dans le lieu déclencheur de la phobie, qui entraîne un stress important durant les jours voir les semaines précédentes.
Comme toutes les phobies, l’agoraphobie et la claustrophobie sont reliées au mécanisme du cerveau reptilien. C’est-à-dire la partie de notre cerveau qui gère les sens et les transmet à la partie limbique (siège des émotions). C’est à ce niveau de transmission que le blocage se fait.
Pour la partie reptilienne du cerveau, il y a un danger de mort imminente qui peut se traduire comme ceci: « Si je rentre dans ce sarcophage, je suis mort » ou encore « si je vais dans la foule, je ne pourrai plus respirer et m’en sortir »etc….
Les informations ne remontent alors plus jusqu’à la partie du cortex et du néo cortex, siège de la raison.
C’est pour cela qu’il est impossible de convaincre une personne phobique de faire certains gestes, car elle ne communique plus avec la raison. Elle reste « bloquée » au niveau de la peur qui devient alors panique.
L’hypnose ericksonienne permet d’entrer en contact avec cette partie reptilienne du cerveau, responsable de la phobie.
En effet par le jeu de l’inconscient, il est possible apaiser cette partie du cerveau en lui faisant comprendre que les situations perçues comme dangereuses ne le sont, en réalité, pas.
La méthode NERTI est aussi une thérapie brève efficace pour les phobies. Elle permet d’aller au-delà du choc phobique et que le cerveau reptilien comprenne et intègre la non dangerosité de la situation.