La réaction face à l’autorité, un défi pour chacun…

Être en réaction face à l’autorité


Étymologiquement, le mot « autorité » est emprunté au latin classique auctoritas, « droit de décider » ; du latin classique « auctor », « instigateur ».


L’auctoritas exprime l’idée d’augmenter l’efficacité d’un acte juridique ou d’un droit. La force de l’auctoritas : sans elle, pas d’action.

J’aime l’idée de résumer la signification profonde du mot « autorité » par auto = soi et rité = écrivain. Littéralement, c’est être donc l’écrivain de sa propre vie.


C’est une manière d’avoir une emprise sur ma propre action, ma propre force, dans ma propre vie.


Enfant, j’étais (chacun d’entre nous) en permanence affecté par des injustices qui me replaçaient face à mon sentiment d’impuissance. (Exemples : les contraintes de la vie, le désir de posséder mes proches, et en particulier mes parents, en tant qu’êtres exclusifs…). C’est ce que je remarque tous les jours au contact des personnes qui consultent dans mon cabinet de thérapie à Delémont au Jura Suisse. 


L’injustice, le premier moteur de la réaction face à l’autorité. 


L’injustice et la férocité de la vie ont fait voler en éclat mon sentiment de « toute puissance ». Puis, par expérience, le « sentiment d’absence de sécurité » s’est rajouté aux deux, pour faire que l’enfant en « veuille » à ses parents qui « devaient » lui apporter une certaine sécurité.

Cette réaction face à l’autorité, plus ou moins intense selon les personnes, traduit une forme de « trahison originelle » par les parents. Elle est donc orientée vers le père et/ou la mère, jugés comme « absents » à offrir des repères et une sécurité.C’est ce que je remarque tous les jours au contact des personnes qui consultent dans mon cabinet de thérapie à Delémont au Jura Suisse. 


Quand je parle de « trahison originelle », je veux dire qu’au moment où mes parents m’ont ont mis au monde, un contrat moral unilatéral s’est conclu entre parents/enfant. Celui-ci dit que les parents ont l’entière responsabilité de MA venue au monde, de MA naissance, et donc j’exige implicitement ou inconsciemment leur totale exclusivité. Un jour ou l’autre, je (chacun d’entre nous) serai déçu, et ce sentiment aura pour genèse un sentiment de trahison. Mes parents sont, dans mon esprit, dans l’incapacité de nourrir leur enfant de leur désir qui se croit dans une hyperpuissance. Je (chacun d’entre nous) vis un coup de couteau dans le contrat, et la réaction sera, en fonction des personnes, plus ou moins virulente face à l’autorité. Je ne dis pas que tous les êtres humains réagissent de la même manière, mais ceux qui sont dans ce schéma risquent d’être plongés dans un sentiment de profonde solitude. Rejetés, abandonnés, ils développent le sentiment de « personne ne me comprend » …C’est ce que je remarque tous les jours au contact des personnes qui consultent dans mon cabinet de thérapie à Delémont au Jura Suisse. 


Une réaction illusoire 


Je (chacun d’entre nous) cherche donc une solution qui n’est qu’illusoire, en « jouant » au rebelle, et en recherchant ma liberté. Cette sécurité se trouve par l’émancipation de la dépendance à mes parents, incapables de me comprendre ou de me protéger. Cela se traduit par un objectif « j’y arriverai tout seul ».


N’ayant pas le sentiment d’être sécurisé, et/ou pas compris, en tant qu’enfant, adulte, je ne pourrai accepter↓♥ que difficilement, une injonction de la part d’une autre personne ou bien de la vie. Inconsciemment, le schéma émotionnel raisonne comme une réaction primaire d’autodéfense à celui ou celle qui me donne des ordres, ou qui me contraint. Le sentiment qui domine alors devient:


—   « Tu n’avais qu’à être là, avant, pour me protéger. Maintenant que j’ai souffert seul, ce n’est pas la peine de me donner des ordres », dit l’enfant, à l’intérieur de soi.

Finalement, je (chacun d’entre nous) tombe dans un piège, en jouant les rebelles. Seul, je pense être capable de gagner ma liberté, mais c’est pure illusion, je ne suis pas libre. C’est un leurre face à la notion de Liberté. Je suis, en définitive, « contre » quelque chose, et non pas pour quelque chose.C’est ce que je remarque tous les jours au contact des personnes qui consultent dans mon cabinet de thérapie à Delémont au Jura Suisse. 


Cette réaction vis-à-vis de l’autorité « extérieure » (quelle que soit l’autorité) crée, en parallèle, une réaction vis-à-vis de mon autorité « intérieure », c’est-à-dire mon intuition et ma voix intérieure, gardienne de ma guérison.


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