La Condition Humaine, la source de toute souffrance

Quelle est la source de la souffrance: la condition humaine ? 

 

TROIS éléments composent, mentalement, la condition humaine, ce que les bouddhistes appellent le Saṃsāra. Ils sont absolument inadmissibles, voire inacceptables pour l’humanité, car ils sont source de perpétuelle souffrance. Je les appelle personnellement les 3 UDEs (finitude, solitude, absurde).

C’est ce que je remarque régulièrement par mon expérience de thérapeute dans mon cabinet d’hypnose et de thérapies brèves à Delémont au Jura Suisse.

 

  • La finitude

Tout a une fin, et tout doit finir : la vie, au sens intellectuel du terme, s’achève par la mort. Il en est de même pour une relation amoureuse, le plaisir des vacances, un merveilleux massage, ce livre… Tout a une fin, tout a sa limite.

       Je (chacun d’entre nous) suis d’accord pour avouer qu’une journée de pluie qui s’achève me réjouit. Au contraire, une relation amoureuse ou la vie qui touchent à leur fin m’attriste… Je suis devant une fin de non-recevoir de la vie qui me met devant le fait accompli.

  • La solitude

Quelle que soit notre existence sur terre, je suis fondamentalement seul dans la Vie, comme dans MA Souffrance. Même si vingt personnes sont présentes à mon chevet, et qu’elles me tiennent la main, quand je souffre physiquement ou moralement, je suis seul à vivre ce mal, et donc seul dans MA souffrance. Chez le dentiste, par exemple, il n’y a que moi qui souffre de la fraise.

  • L’absurde

Quel est le sens de la vie? Personnellement, je ne le sais pas… Si je vous donne une réponse, elle sera mon interprétation, et non la vôtre. MON sens de la vie va me mettre en mouvement. À la question du Sens de la Vie, je n’ai pas de réponse, si ce n’est la mienne et elle n’engage que moi…

       Depuis la république de Platon, il y a 2400 ans, nous nous ressassons inlassablement les mêmes questions :

  • Que faisons-nous ici?
  • Quel est notre but dans la vie?
  • Pourquoi ce chaos?
  • Pourquoi la maladie, la guerre, la famine…?

Je ne peux pas vous donner de réponses. Toutefois, conscient de celles-ci, je dois avancer et trouver des « raisons », des explications, pour autant que faire se peut. Malgré tout, au soir de ma vie, je n’aurai pas trouvé véritablement de réponses, dans l’absolu. La seule réponse que je peux apporter au non-sens, c’est le mouvement, c’est-à-dire vivre la VIE du mieux que je puisse.

       Au travers de ces 3 piliers de la condition humaine, je suis en permanence remis en question dans mon impuissance face à ma finitude (limitation), ma solitude, et l’absurde du monde autour de moi.

C’est ce que je remarque régulièrement par mon expérience de thérapeute dans mon cabinet d’hypnose et de thérapies brèves à Delémont au Jura Suisse.

 

       Tout ce que je (chacun d’entre nous) vis, me renvoie inlassablement à mon impuissance, à la vérité parfois féroce de ne pas pouvoir changer le cours de mon existence, tel que je le souhaiterais. Et je déteste cet état. C’est contre cette impuissance que je lutte individuellement et collectivement à la suite de toutes les générations qui m’ont précédé. Je me sens impuissant face à la nature, à la maladie, à l’inconfort, etc…

       Les tentatives de réponses personnelles sont multiples et variées pour donner du sens à mon impuissance et mon sentiment d’insécurité. Celles que j’ai le plus souvent étudiés sont empreintes, façonnées par le spirituel et la/les religion (s), ou la philosophie, car elles essaient de redonner du sens, d’apaiser mon sentiment de solitude, et de repousser les limites de ma vie, par la croyance en la vie après la mort.

       Parfois le fait de « faire des enfants », « de procréer », aide, pour beaucoup, à apaiser cette angoisse existentielle, en faisant peser un poids difficile sur les enfants. Cela pourra également être le conjoint, mon alter ego ou mon environnement, qui remplira ce rôle.

—   « Donne-moi un sens à ma vie… Car la mienne n’en a pas! » (Absurde), dit le parent de manière consciente ou inconsciente.

—   « Aide-moi à ne plus me sentir seul! » (Solitude).

—   « Comme tu resteras après moi, dit le parent, tu porteras mon nom et mes gènes. Ainsi, je survivrai, à travers toi, après ma mort… » (Par-delà la finitude).

C’est ce que je remarque régulièrement par mon expérience de thérapeute dans mon cabinet d’hypnose et de thérapies brèves à Delémont au Jura Suisse.

 

C’est une sorte de pensée magique, c’est-à-dire illusoire, qui permet d’atténuer ces différents sentiments, sources de souffrance.

La pensée magique est un excellent moyen d’évitement de la souffrance et du sentiment d’impuissance face à cette condition humaine.

       Un exemple de pensée magique : Trois corbeaux passent au-dessus de la tête de certains, aussitôt, ils s’exclameront qu’il y aura une belle moisson.

 

Pourtant, il n’y a aucun lien scientifique entre les trois corbeaux qui survolent ce champ et la récolte de demain. Ainsi, pour se rassurer, c’est à dire par peur de famine, ou de perte financière, et par rapport à notre impuissance vis-à-vis des éléments, de la vie, de la future récolte, ils vont corréler deux éléments qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre, pour redonner du sens à ce non-sens, et donc à notre impuissance et la peur qui en découle.

Aujourd’hui la société est encore dans cette « pensée magique », en faisant des liens entre la possession et la valeur sociale des personnes.

C’est la vie de rêve que vend le marketing aujourd’hui. « Celui qui n’a pas de rolex à 50 ans, a raté sa vie ». Même si cette phrase peut prêter à ironiser sur son absurdité, elle est tout le même le reflet d’une réalité sociétale.

Toutes ces réponses sont véhiculées par le mental et ses croyances, pour apaiser une « agonie existentielle », en permanence réactivée par les souffrances que la vie et les autres m’infligent. Cependant, la véritable réponse au « non-sens » de l’existence est le mouvement, je reviens ainsi à la définition de l’âme comme étant: mouvement et souffle.

C’est ce que je remarque régulièrement par mon expérience de thérapeute dans mon cabinet d’hypnose et de thérapies brèves à Delémont au Jura Suisse.

 

Pour résumer : mon cérébral/mental s’agite, en essayant de donner du sens à ma vie par une multitude d’activités, mais souvent empilées les unes avec les autres.

 

À l’inverse du mouvement prenant sa source au niveau de l’âme, qui lui est porteur de sens.

 

La clef pour entrer dans le mouvement, plutôt que dans une sur-activité, sera la résilience, à ne pas confondre avec la résignation. Je dois en effet réussir, être actif, résister pour réussir, dompter mes peurs et dépasser mes échecs, mais dans une quête de sens. La résilience s’installe alors d’avantage en moi, car je sais malgré les difficultés, que les actes que je pose ont un sens.

Tout cela est parfait, me diriez-vous à juste titre, mais à quel prix? Je ne glorifie pas la procrastination (tendance à remettre au lendemain ce que l’on doit faire, par paresse, négligence, manque d’intérêt, etc.), bien au contraire, mais l’action peut être dictée par la peur de l’échec, ou par la volonté de convertir l’autre, la nature, le monde, la société à nos désirs. Ceci a fait émerger des guerres, le rejet de l’autre, ou la destruction de la nature, si cela ne prend pas source depuis le plan de l’âme.

Cela permet de voir plus loin que souffrance, ou la difficulté de l’instant.

Les bouddhistes appellent cela la vacuité, les chrétiens, la foi.

C’est cette vision de la réalité qui a permis au mahatma Gandhi, et à Mandela de rester dans leurs visions.

La fable de Jean de la Fontaine, « Le Chêne et le Roseau », est une parfaite analogie poétique de la résilience. Que me dit cette fable? Que les apparences sont parfois trompeuses! La force et la rigidité du chêne ne lui permettent pas de se plier face à la tempête. Le chêne n’a pas d’autre solution que de se rompre et mourir. Alors que le frêle roseau plie et ondule au gré des vents sans jamais se rompre.

       C’est une parfaite analogie de ce que certains caractères, peuvent être. En apparence, la personne semble forte, mais n’en est pas moins fragile lorsque la tempête de la vie se lève et souffle fort. Sa force apparente est en réalité une faiblesse. Tandis qu’une personne au caractère qui semble fragile en apparence a la capacité d’être souple, de plier sous la pression et de se relever…

       La force est-elle vraiment la meilleure façon d’aborder les épreuves?

Cette analogie dessine qui nous sommes au plus profond de nous. La force a ses limites, la souplesse à sa vertu.

       Les deux végétaux veulent pousser, grandir, se développer, mais le chêne finit par se rompre au moyen de sa force. Au contraire, face à la tempête, le roseau, par sa souplesse, plie, mais ne se rompt pas.

C’est ce que je remarque régulièrement par mon expérience de thérapeute dans mon cabinet d’hypnose et de thérapies brèves à Delémont au Jura Suisse.

 

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