Qu’est ce que la peur ?
Tout est vibration, et, que nous sommes en présence de 2 types spécifiques de vibrations :
1/ Au travers de la peur,
2/ Au travers de l’Amour.
En parlant d’Amour, je définirai ce sentiment ou cet état, dans un sens large, qu’il soit joie, légèreté, bien-être, etc. Il en sera de même pour l’autre énergie de la vie : la peur. Je l’appréhenderai dans un sens le plus large possible, angoisse, anxiété, déprime, etc.
Au travers de ma condition humaine (la finitude, la solitude et l’absurde), je (chacun d’entre nous) vis ces 2 vibrations en permanence, tantôt l’une, tantôt l’autre, ou les deux successivement conjuguées. Elles me font passer par 2 états d’âme, ou, dit autrement, par des sentiments directement en lien avec ma condition :
- Le sentiment d’insécurité, lié aux peurs
- Le sentiment d’impuissance, relié aux blessures
- Le sentiment d’insécurité, lié aux peurs
La peur est une énergie dite « négative », mais en y regardant de plus près, elle peut avoir une finalité positive. N’y voyons pas, dans un premier temps, une forme mauvaise du sentiment. Je m’explique…
La peur cherche, en tant que sentinelle, à m’avertir d’un danger. Si nous prenons l’exemple de l’énergie de peur de la mort, je vous dirai qu’il est heureux que j’ai peur de mourir. Si je (chacun d’entre nous) suis en présence d’un danger fort et clair, nous allons réagir.
Si un incendie se déclare dans ma demeure, je vais rapidement chercher et trouver une solution, une idée, pour échapper aux flammes, et donc à la mort.
Si ces peurs s’activent au moment opportun de ma vie, elles sont pleinement utiles. Si la peur de mourir s’active aux moments propices de mon existence, elle sera considérée comme nécessaire.
Exemples :
Toutes formes de phobies sont liées à la peur de la mort, même si elle n’est pas avérée (peur du vide, peur des serpents, peur des araignées, peur de l’eau, etc.).
À l’inverse, nous possédons, en Suisse, un grand nombre de tunnels, nous en sommes les champions du monde. Certains d’entre nous ont une peur viscérale de ces lieux qui symbolisent, pour eux, l’enfermement, l’étouffement et la mort. Ils vont donc modifier leurs voyages et passer par des cols pour éviter ces tunnels.
Cette énergie ne me protège plus, elle n’agit pas au bon moment pour mon bien, mais, étant surreprésentée en moi, et prenant toute la place, « elle m’emprisonne » dans un comportement que je (chacun d’entre nous) ne veux pas (perte de temps, croissance de mes trajets et de mes frais de route).
Ces peurs sont, de fait, limitantes, voire emprisonnantes. Elles peuvent passer de sentinelles à gardiennes, mais le second terme sera négatif.
Je prends l’image subtile de la forteresse ou de la ville fortifiée. Il n’y aura que la position des gardes qui va changer la donne. Si ces derniers ont le corps et le regard tournés et fixés vers l’extérieur, ils seront sentinelles, ils protègent la ville et les habitants de l’envahisseur. Au contraire, s’ils sont orientés vers l’intérieur, les résidents seront des prisonniers comme dans une maison d’arrêt.
C’est ce que je remarque régulièrement par mon expérience de thérapeute dans mon cabinet d’hypnose et de thérapies brèves à Delémont au Jura Suisse.
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La Peur, Prison ou Forteresse
À l’inverse, et contrairement à ce que je viens de développer, parlant des peurs d’opportunité (qui se manifestent aux bons moments), je peux affirmer de manière évidente et certaine, au risque de surprendre, qu’elles ont, à l’origine, un rôle positif. Je le redis sans détour, elles m’avertissent d’un danger, ou de l’éventualité de glisser vers des situations difficiles à vivre.
Elles se manifestent généralement dans le corps, par une boule au ventre, le cœur♥ serré, une lourdeur sur les épaules ou dans ma tête, par des pensées négatives répétées. Ces peurs, je les vis au travers de ce que je ressens.
Donc, en première lecture, je (chacun d’entre nous) dois avoir à l’esprit que ces peurs sont des sentinelles qui veillent sur notre intégrité physique, des lanceurs d’alertes.
Cependant, il y a un distinctif essentiel à faire les peurs instinctives et les peurs psychologiques.
Je (chacun d’entre nous) vis la peur de la mort avec les animaux. Comme moi, ils ont peur de la mort instinctive, mais pas de l’idée de la mort que, contrairement à moi, ils ne possèdent pas. Ils ne se projettent pas dans la mort, ils la vivent. S’ils sentent un danger, ils se sauvent. Ils ne se posent pas de questions tant que ne surgit pas le danger, c’est l’instinct de survie.
En ce qui concerne l’être humain, je (chacun d’ente nous) suis dans un environnement sécure, je ne sens pas de danger, mais dans ma tête, mon cerveau, une construction se réalise au sujet de la mort : — « La mort peut frapper à tout moment, moi ou l’un de mes proches, je ne suis pas à l’abri! »
Les animaux ne vivront pas cette dimension qui crée, chez moi, de l’anxiété. Je suis donc face à une peur instinctive, chez les uns (animaux), et une peur psychologique, chez les autres (Hommes).
Pour être le plus précis possible, pensons à la peur de la pauvreté, la peur financière ou du manque, très présente chez l’Homme « moderne », mais que nous ne retrouvons pas chez les animaux.
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Le fonctionement de la peur dans notre cerveau
Le fonctionnement naturel du cerveau est de me protéger grâce aux signaux de danger : les pensées. Elles sont environ 6 200 par jour, et la plupart sont négatives.
Dans le sens de protéger, depuis ma naissance, je (chacun d’entre nous) suis conditionné par mon entourage à regarder, à être attentif à ce qui ne va pas, et non à ce qui va. Pour un travail scolaire, les instituteurs m’ont toujours fait remarquer ce qui n’allait pas, mais pas ce qui allait dans le sens du bien. Donc, instinctivement, aujourd’hui, je soulignerai plus facilement en rouge, ce qui est faux, plutôt que de pointer avec mon stylo vert ce qui est juste.
Quand aurai-je la chance de regarder à la télévision, ou d’écouter à la radio, un journal des bonnes nouvelles, plutôt que les informations servies tous les jours, et qui m’abîment le moral?
Finalement, c’est mon cerveau qui redemande, en permanence, des faits négatifs. Il sera constamment en alerte pour me protéger, en m’avertissant de tous les scénarii négatifs, impossibles et inimaginables qui pourraient apparaître dans mon environnement, réel ou imaginaire.
Mes peurs sont l’énergie qui monte jusqu’à mon ordinateur central, mon cerveau, et lui donnent l’ordre de trouver un moyen de me rassurer. Ainsi, ce dernier va concevoir, sans arrêt, les films les plus terribles qu’il puisse survenir.
Par exemple, si j’ai (chacun d’entre nous) la crainte d’échouer à un examen, l’énergie de peur va monter à mon cerveau, et celui-ci va éditer tous les scénarii catastrophiques possibles. Le jour « J », avec un coup de stress, je vais entrer en panique, car la peur se sera auto-nourrie des idées négatives créées par le cerveau. Si je veux réussir, je dois me forcer et évacuer les pensées négatives, sans quoi, je serai constamment branché sur le film de la peur, avec l’impression de posséder, dans la tête, un moulin à penser qui me ramène constamment les mêmes idées négatives.
Aujourd’hui, certains voudraient me faire croire que je pourrai arrêter de penser. Je leur répondrai que cette action est impossible, la seule action que je (chacun d’entre nous) peux avoir est d’observer le penseur que je suis. N’en déplaise à Descartes qui disait : « Je pense, donc, je suis! » je rétorque : « Je pense, donc, je suis un penseur! ». Si je les laisse faire, mes pensées, naturellement, instinctivement sont à 100 % au service de la peur.
La méditation, très en vogue actuellement, est un moyen d’observer le penseur que je suis, de prendre du recul par rapport à mes pensées, mais ne les bloque pas. Elle ne peut que les mettre à distance.
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Les solutions possibles ?
Pour le chrétien, ou le croyant, par exemple, la prière permet d’aller plus loin, et de donner, de remettre, pensées et actes, à plus grand que soi. C’est un acte d’humilité essentiel dans son existence. De fait, les choses données ou remises ne lui appartiennent plus, il prend de la distance, pour un mieux vivre.
Avec mon mental, je peux soit observer, soit canaliser mes pensées, c’est-à-dire, diminuer l’intensité du négatif, et/ou, les rendre plus positives par une sorte de volonté de répétition (mise en condition), un désir de reprendre le contrôle de mon mental. (Exemple : la méthode du Ho’oponopono, « désolé, pardon, merci, je t’aime… »). Toutefois, cela reste limité.
Le mental n’est maîtrisable que pour une petite partie, par la volonté. Le meilleur moyen de le maîtriser pleinement, c’est de transformer l’énergie de peur, présente dans mon corps, en énergie d’Amour auquel répond le mental.
Expliquons… Des personnes viennent me rencontrer, et me disent qu’elles vivent du stress. Mais qu’est-ce que le stress? Les réponses sont variées, et ces patients me parlent d’une boule au ventre, d’insomnie, du fameux petit vélo qui tourne et qui les maintient dans l’action du lendemain. Les pensées sont bien présentes. Immédiatement, je leur avoue que le stress, en lui-même, n’existe pas. Le stress et les pensées ne sont que les résultantes d’une énergie de peur qui se trouve (actuellement) en eux, et qui s’active. J’essaie ensuite de déterminer avec eux où se trouve cette peur, sa source. De quoi, ou de qui avez-vous peur actuellement? Ce sera le travail, les enfants, un virus, les finances, etc.
Voilà l’écueil, la source du problème. Rien ne sert de travailler sur le stress ou sur les pensées du soir, il suffit d’œuvrer sur les peurs qui sont à la source de ce stress ou de ces pensées répétitives.
Avec la méthode façonnée par mon expérience, je (chacun d’entre nous) peux décaler la fréquence de peur, vers une fréquence d’Amour au sens large. En allant à la rencontre de la peur, elles vont progressivement glisser dans la fréquence de l’Amour. Je me sentirais apaiser par rapport à cette peur. Même si je fais du mieux que je peux, je ne peux aller plus loin que ma propre responsabilité, le reste ne m’appartient plus. Je ne peux pas tout contrôler. C’est un acte d’humilité, pas de défaitisme. Cet acte de foi dans l’action veut que je (chacun d’entre nous) puisse m’avouer que le résultat n’est plus dans mes mains.
Il y a environ -300 000 ans, l’homo sapiens sapiens était déjà sous notre forme actuelle. Nous regroupons sous cette sous-espèce, toutes les populations humaines vivantes et toutes celles qui les ont précédées, et qui leur étaient similaires.
Le psychologue américain Abraham Maslow (1908-1970) propose, en 1943, dans son article « A Theory of Human Motivation » une classification hiérarchique des besoins humains, dont il distingue cinq grandes catégories, allant du niveau 1 (la base ; le besoin physiologique) au niveau 5 (le sommet de la pyramide ; le besoin d’accomplissement). Le passage d’un niveau à l’autre ne pouvant s’effectuer que si le besoin du niveau inférieur est satisfait.
La pyramide de Maslow
L’évolution du cerveau et de l’appréhension du stress est devenue, de plus en plus abstraite et de moins en moins centrée sur des besoins physiologiques (1 et 2), mais davantage sur des besoins d’appartenance (3), d’estime (4) et d’accomplissement de soi (5), plutôt que sur les besoins de sécurité de base.
Les peurs, cause principale du stress que je (chacun d’entre nous) vis, sont devenues davantage « abstraites » que « physiques », comme le vivent les animaux. Si je souffre du stress, c’est que je vis une peur, car le cerveau ne fait pas la différence entre le réel, le virtuel, l’imaginaire ou le symbolique.
Prenons des exemples : j’ai la phobie des chiens. Un jour je me retrouve en présence d’un de ces animaux, ma peur sera réelle. Mieux, je vivrai un stress terrible.
Imaginez maintenant que je prends un casque de réalité virtuelle, et que je le pose sur mes yeux. Devant moi dans le réel, il n’y a pas de chien, et je le sais. Le logiciel va me présenter, dans le casque, une scène où se trouve un chien. Les images sont tellement parfaites que mon cerveau ne va pas faire de différence entre le réel et le virtuel. Ainsi, mon corps et mon cerveau vont réagir comme si j’étais en présence d’un chien, et actionner ma peur.
Il en sera de même si je rêve que je suis en présence d’un tel animal, je vais me réveiller en sursaut et en sueur, comme si je vivais cette épreuve dans le réel.
Pareillement, si je croise une personne d’un certain âge qui me parle de son chien en me disant :
— « C’est comme mon bébé! ». Je sais très bien que ce n’est pas son enfant, poutant lorsque son animal viendra à mourir, elle vivra un stress semblable à celui vécu à l’occasion de la perte d’un enfant, selon sa perception de la souffrance.
Ce que je (chacun d’entre nous) vis, au travers de mes pensées, s’intègre de plus en plus dans mon corps physique, que ce soit dans le sens positif ou le sens négatif.
Nous savons, par exemple, que 40 % des patients guérissent d’une maladie avec un médicament placebo et de nombreux spécialistes ont écrit sur le sujet du décodage biologique qui vérifie la corrélation négative entre stress et corps (maladie).
Un moyen pour le cerveau de faire baisser le niveau de peur, c’est de la voir se réaliser : je n’ai plus peur de tomber si je tombe.
Une peur est toujours une anticipation. Si elle est tournée vers le futur, c’est une angoisse ou une anxiété. Si elle est tournée vers le passé, c’est une mélancolie ou un regret. Si elle est vécue dans le présent, c’est une peur.
Avec l’augmentation du stress, les maladies qui lui sont liées lui ont emboîté le pas. Dans le temps, chez nos grands-parents, les maladies étaient surtout d’ordre physique, mais, aujourd’hui, une grande partie des souffrances, ou des pathologies se situent au niveau de la gestion du stress, et de l’émotionnel. Aujourd’hui la cause principale d’arrêt de travail est le « burn out » au travail.
Actuellement, la course à la Zen-Attitude et au calme fait partie intégrante de notre quotidien (application, retraite, développement personnel, coaching, yoga…). Il faut à tout prix que nous soyons cool, paisible, déconnecté, etc.
Ainsi j’ai identifié 6 peurs fondamentales qui touchent chacun d’entre nous, que cela soit pour soi ou pour l’autre, cela est la même énergie de peur.
Les 6 peurs fondamentales :
- La Mort
- La Maladie/Souffrance physique
- Perdre l’Amour d’une personne
- La Pauvreté
- Le Jugement/ la Critique
- Perdre mes capacités physiques, mentales ou vieillir.
Par extrapolation de ces fondamentaux, je peux retrouver tous les types de peur que l’humanité puisse engendrer. Par exemple, la peur de l’inconnu n’existe pas en tant que telle. Lorsque je (chacun d’entre nous) dis : j’ai peur de l’inconnu, c’est la peur de la mort qui résonne en nous, ou la peur de souffrir. Lorsque qu’il s’agit de la peur de l’inconnu, par rapport à un investissement financier risqué, c’est la peur de pauvreté qui s’active. (Napoléon Hill « Les lois de Succès »)
Problèmes traités :
- Stopper les schémas répétitifs
- Arrêter le tabac et les addictions
- Améliorer de la confiance en soi
- Réduire du stress et les angoisses
- Traiter d’un traumatisme
- Traiter une phobie
- Sortir d’une dépression ou du burn out
- Mieux vivre une relation difficile ou conflictuelle.
- Maîtriser ou réduire un surpoids
- Réduire les douleurs chroniques