Se libérer de l’addiction par l’hypnose et les thérapies brèves

Comment l’hypnose et les thérapies brèves aident pour sortir de la dépendance, l’addiction ?

 

Se libérer d’une dépendance ou d’une habitude néfaste, est parsemée de tentations et d’épreuves à surmonter. Face à ces défis que rien n’y personne ne peut faire disparaître, la motivation et la détermination sont les seules ressources à disposition pour continuer et traverser l’épreuve.

 

Cependant la motivation mentale seule ne sera peut-être pas suffisante.

 

En entrant dans une motivation plus profonde, c’est-à-dire de se redécouvrir au travers de cette épreuve, il est possible de se sortir de l’addiction.

 

De quoi est fait la motivation ? Le sens donné a l’épreuve que l’on traverse constitue le principal ingrédient de la motivation. Plus le sens est profond et plus la personne ressent cette force intérieure la porter en direction de ce but. Viktor Frankl (éminent psychothérapeute reconnu internationalement pour son travail sur le sens de la vie) a clairement mis en évidence qu’une personne pouvait affronter et traverser les expériences de vie les plus difficiles pour autant que cette personne puisse encore donner un sens à sa vie et à l’épreuve qu’elle traverse.

Pour les problèmes d’addiction plus profond et plus ancien un travail thérapeutique de fond est indispensable pour envisager une rémission totale et sur le long terme.

 

L’hypnose et les techniques de thérapies brèves, utilisent des techniques comme l’aversion, la dissociation, la substitution ou la régression pour aider la personne à se libérer de l’addiction.

L’hypnose modifie l’état neurophysiologique du patient, (ECM, état de conscience modifié) ce qui lui permet de se détacher de ses envies et de ses sensations liées à l’addiction.

 

Par exemple, l’aversion consiste à associer l’addiction à des éléments répugnants, comme des odeurs nauséabondes ou des images déplaisantes.

 

L‘hypnose et les thérapies brèves permettent à la personne de dialoguer et de parfois trouver les véritables causes de l’addiction. Les causes profondes de son addiction peuvent également s’identifier comme faisant partie d’un schéma familial identifiable via les thérapies familiales par exemple.

 

L‘hypnose et les thérapies brèves peuvent aussi renforcer la motivation, la confiance et l’estime de soi du patient, ce qui facilite le sevrage.

Le nombre de séances de thérapie nécessaires pour traiter une addiction dépend de chaque cas, mais il est généralement compris entre 3 et 10.

 

L’hypnose et les thérapies brèves ne sont pas un remède miracle, elles nécessitent de l’engagement et de la volonté avec la coopération du patient.

 

 

Tout problème d’addiction est  une sorte de « solution » à un autre niveau.

 

 

Lorsque l’on appréhende les dépendances et habitudes néfastes et que l’on explore la meilleure façon d’utiliser l’approche thérapeutique pour aider une personne en proie à de telles difficultés, il est primordial de garder à l’esprit ce principe essentiel de l’approche ericksonienne et des thérapies brèves en général.

Tout problème est une solution à un autre niveau. C’est-à-dire qu’il y a une part de la personne emprise avec les dépendances qui cherche un soulagement, une solution, parfois une compensation à un autre niveau.

 

Le type de phrase que j’entends très régulièrement dans mon cabinet à Delémont au Jura Suisse : « c’est comme s’il y avait une énergie intérieure plus forte que moi qui m’obligeait inconsciemment à faire ce que je n’ai plus envie de faire consciemment ».

 

Une telle affirmation permet d’identifier les différentes composantes de la structure problème de la dépendance qui sont les suivantes :

  • Une partie rationnelle et consciente qui veut se libérer de la dépendance
  • Une partie émotionnelle et inconsciente qui a besoin de cette dépendance
  • Une lutte entre ces deux parties qui fige et bloque toutes possibilités de changement

 

 

Lorsque je questionne, en tant que praticien, la personne sur les « bonnes » raisons qui l’incitent à vouloir se libérer de sa dépendance, sa partie rationnelle et consciente est tout à fait capable d’expliquer en quoi cela est important, bénéfique et utile pour elle d’abandonner cette habitude néfaste. Et lorsque je questionne cette même personne à propos du besoin que satisfait l’habitude néfaste, les réponses sont bien moins précises voire même inexistantes. Pour beaucoup, il est même inconcevable d’envisager que ce problème puisse être, à un autre niveau, une solution. Pourtant, elle ne peut ignorer cette énergie inconsciente qui la pousse sans cesse à retourner dans ce comportement qu’elle désire ardemment fuir.

 

Tant que l’on croit que la partie émotionnelle et inconsciente est mauvaise, qu’elle veut du mal et qu’il faut la « tuer » pour résoudre le problème, la lutte perdurera, les résistances s’accroîtront et les risques de rechute resteront nombreuses.

 

Pourtant, si l’on réussit à croire que la partie émotionnelle et inconsciente est une partie en souffrance qui n’arrive pas à trouver, ailleurs que dans l’habitude néfaste, les éléments pour calmer sa souffrance alors une forme nouvelle de travail intérieur peut se mettre en œuvre.

 

Si l’on réussit à croire que la partie émotionnelle et inconsciente est une partie en souffrance qui a besoin d’aide pour explorer et apprendre de nouvelle solution pour exister ou faire exister quelque chose, alors, un état intérieur nouveau peut s’installer.

 

C‘est ce que je constate dans mon cabinet de thérapie brève à Delémont dans le Jura Suisse.  

 

Dans ce cadre, l’hypnose et les thérapies brèves peuvent être utilisées pour traiter différents types d’addictions, qu’elles soient liées à des substances toxiques ou à des comportements compulsifs.

 

Voici quelques exemples d’addictions qui peuvent être soignées par l‘hypnose et les thérapies brèves :

  • L’addiction au tabac : aider la personne qui fume à se détacher de sa dépendance à la nicotine et à renforcer sa motivation à arrêter de fumer.
 
  • L’addiction à l’alcool : aider le buveur à réduire sa consommation d’alcool et à modifier son rapport à la boisson en travaillant sur les causes émotionnelles ou psychologiques de l’addiction, comme le stress, l’anxiété ou la dépression et leurs structures profondes, en relation avec un avis et un suivi médical selon de le degré de dépendance.
 
  • L’addiction au cannabis : aider la personne consommatrice de cannabis à se libérer de son envie de fumer et à retrouver son autonomie. L’hypnose et les thérapies brèves peuvent aussi agir sur les effets négatifs du cannabis, comme la perte de mémoire, la baisse de concentration ou la somnolence.
 
  • L’addiction aux drogues dures : aider la personne toxicomane à se sevrer de sa dépendance aux substances illicites, comme l’héroïne, la cocaïne ou les stimulants. L’hypnose et les thérapies brèves peut aussi accompagner le patient dans son processus de guérison et de réinsertion sociale en relation avec un avis et un suivi médical.
 
  • L’addiction aux jeux : aider la personne prise par le jeu compulsif à contrôler son impulsivité et à réduire son temps passé à jouer. L’hypnose et les thérapies brèves peuvent aussi apprendre à gérer ses émotions et à trouver d’autres sources de plaisir et de satisfaction.
 
  • L’addiction au sucre : aider la personne, ayant une relation avec la nourriture difficile comme les comportements compulsifs, à réguler son appétit et à diminuer sa consommation de sucre. L’hypnose et les thérapies brèves peut aussi modifier son goût pour les aliments sucrés et lui faire préférer les aliments sains et équilibrés.
 
  • L’addiction au sport : aider le sportif excessif à pratiquer une activité physique modérée et adaptée à ses besoins. L’hypnose et les thérapies brèves peuvent aussi faire prendre conscience des risques pour la santé et le bien-être liés au surmenage sportif.
 
  • L’addiction au travail : aider la personne travailleuse acharnée à trouver un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. L’hypnose et les thérapies brèves peuvent aussi apprendre à se détendre, à se reposer et à profiter des moments de loisir.
 
  • L’addiction aux achats : aider la personne ayant un comportement de consommateur compulsif à maîtriser les dépenses et à éviter les achats impulsifs. L’hypnose et les thérapies brèves peuvent aussi faire prendre conscience des conséquences financières et psychologiques de l’addiction.
 
  • L’addiction sexuelle : aider les personnes ayant un comportement d’addiction à la sexualité ou « sex-addict » à contrôler ses pulsions sexuelles et à respecter ses partenaires et se respecter soi-même. Au travers de la dépendance à la sexualité, la dépendance à la pornographie est une addiction de plus en plus répandue. L’hypnose et les thérapies brèves peuvent aussi travailler sur les causes profondes de l’addiction, comme le manque d’estime de soi, le besoin d’affection ou la peur du rejet.
 
  • L’addiction aux jeux vidéo et aux écrans : aider la personne à sortir de ce nouveau type de dépendance qui, en raison de nouvelle habitude de consommation et de mode de vie, peut véritablement crée une nouvelle forme de dépendance dans laquelle les blocages émotionnels sont souvent forts. Ainsi l’hypnose et les thérapies brèves peuvent aider à libérer la personne de peurs profonde comme la critique ou le jugement ou bien de blessures difficiles à vivre comme le rejet ou l’abandon.
 

 

 

Pourquoi utiliser l’hypnose et les thérapies brèves face à un tel blocage émotionnel ?

 

L’hypnose et les thérapies brèves peuvent aider à explorer et d’apprendre de nouvelle capacité, telle que :  

 

  • Explorer de nouvelles possibilités
 
  • Apprendre de nouveaux automatismes et de nouvelles habitudes
 
  • Entraîner ces nouveaux automatismes et ces nouvelles habitudes pour qu’ils deviennent plus rapidement inconscients
 
  • Calmer des sensations corporelles de tension ou de manque
 
  • Ressentir plus intensément la sensation de fierté, de succès ou de réalisation de Soi. Ce ressenti est l’essence de la motivation
 
  • Imaginer les instants clés de ce « voyage » libérateur et de pouvoir imaginer toutes les bonnes stratégies qui assureront le succès futur.
 
  • Développer les ressources intérieures (confiance, persévérance, détermination, etc.) qui seront des ingrédients essentiels à la réussite.
 

Bien qu’il puisse être intéressant d’identifier les raisons ou les causes pour lesquelles une personne a développé cette habitude néfaste, cette addiction, ces connaissances n’apporteront pas les ressources requises pour réaliser le voyage dans le sens inverse.

 

Ce n’est pas parce que la personne addictive sais qu’elle a un problème, qu’elle a résolu le problème.

 

 

Même si la personne a compris que la raison pour laquelle il est devenu addictif (dépendant) par exemple aux  » jeux vidéo en ligne, résidait dans sa peur d’entrer dans le monde réel des adultes où l’erreur n’est pas permise (selon sa perception), cela ne lui apportera pas l’assurance, la confiance et le droit à l’erreur dont il a besoin pour sortir de son monde virtuel et oser entrer dans le monde réel.

 

En reconnaissant que le problème est une solution à un autre niveau et que cette habitude néfaste apporte un bénéfice secondaire, la personne peut alors sortir de ce conflit intérieur qui bloque tout pour entrer dans une recherche des ressources et moyens qui lui permettront d’obtenir le même bénéfice secondaire autrement.  

 

Comme n’importe quel changement, la libération vis-à-vis d’une dépendance ou d’une habitude néfaste requiert une bonne dose de motivation. En effet, l’adoption de nouvelles habitudes, ne s’effectue en un seul jour et la persévérance dans le temps joue un rôle,

 

De plus, il est primordial de se rappeler que la dépendance à certain produit (tabac, alcool, drogue, sucre, etc.) n’est pas qu’émotionnelle ou psychologique. Le corps biologique a lui aussi développé une dépendance à certaines substances et à certaines molécules.

 

La personne peut également décrire des symptômes physiques de manque (tremblements, transpiration, mal-être physique, etc.), il est important de consulter rapidement un médecin traitant ou un spécialiste de façon à ce que la dimension physique du manque puisse également être prise en charge d’une façon adéquate.

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