Les thérapies brèves peuvent aider à être enceinte.
En préambule, il convient de rappeler combien la fertilité, la conception, la grossesse et la naissance symbolisent l’un des plus grands miracles de la vie.
Et même si, pour beaucoup, la procréation est une évidence, il est utile de se souvenir qu’un nombre important de paramètres doivent être réunis simultanément et d’une façon parfaitement synchronisée pour qu’un ovule puisse être fécondé par un spermatozoïde, que cet ovule fécondé devienne embryon puis fœtus dans l’utérus de la maman et que ce fœtus devienne enfant en poussant la porte de la sortie pour trouver la place qui l’attend sur terre.
Un seul « petit grain de sable » dans les rouages complexes et sensibles de cette magnifique « mécanique » suffit à tout bloquer. De plus, il convient de souligner que la période la plus délicate de ce long voyage se situe entre le moment de l’éjaculation et le 90° » jours suivant la fécondation, l’instant où l’embryon devient fœtus.
Nous savons avec certitude que l’état émotionnel a un impact important sur la biologie complexe et sensible de la procréation. Le stress comme l’anxiété, l’appréhension, la peur et la tristesse altèrent de façon importante la psychobiologie de l’être humain et diminuent ses capacités reproductrices.
À noter que l’incidence des émotions sur les capacités à procréer s’observent autant chez la femme que chez l’homme.
Il convient de garder à l’esprit que la très grande majorité du travail procréatif se déroule dans le corps de la femme. A partir de l’instant où l’homme a été capable de produire des spermatozoïdes suffisamment vigoureux et nombreux pour pouvoir assumer leur part du travail, toute la suite du long processus conduisant au miracle de la vie se réalise dans le nid du corps féminin.
Ceci étant, il paraît évident que les émotions qui habitent la femme ont plus de chances d’avoir un impact sur la fertilité du couple.
Il est préférable de faire un travail émotionnel et thérapeute chez les 2 personnes désirant un enfant.
Car parfois, des causes d’infertilité, scientifiquement inexpliquée peuvent également provenir de l’un ou l’autre ou les 2 partenaires de vie.
Cela peut être des causes émotionnelles, systémique au travers du principe de loyauté familiale.
Le plus souvent ces blocages sont inconscients et ne sont pas détectée par la personne ou par le couple.
C’est pour cela que l’aide thérapeutique est essentielle pour pouvoir dépasser cet état de blocage physique et émotionnel.
Parmi les causes émotionnelles possibles à une infertilité, il convient de faire la distinction entre les émotions liées au présent-futur et les émotions liées au passé. Le travail thérapeutique sera bien évidemment différent si la future maman est « envahie » par des expériences passées douloureuses que l’idée d’enfanter peut réveiller ou si elle est habitée par des peurs inhérentes à l’inconnue d’une grossesse.
Que ce soit des expériences passées remontant à l’enfance ou des expériences passées plus récentes et en lien avec sa vie de femme (fausse couche, IVG, etc.), que ce soit des expériences passées qui la concernent directement ou des expériences passées concernant sa mère ou d’autres femmes, il convient d’aider à un apaisement des émotions reliées au passé de façon à pouvoir l’aider à envisager une future grossesse avec davantage de confiance, de paix et de sérénité. Si l’état émotionnel instable est dû à l’inconnue du futur ou l’indécision du présent, vous utiliserez l’hypnose de façon à développer la confiance et la sécurité.
Voici une liste des peurs les plus fréquentes vis-à-vis de la grossesse et de l’accouchement. L’état émotionnel provoqué par ces peurs peut être la cause d’une infertilité inexpliquée :
- La grossesse et les contractions et les douleurs
- L’accouchement et les changements imposés au corps
- L’épisiotomie et les traitements médicaux
- La fausse couche et la perte de son identité
- L’hospitalisation et l’impression de ne pas être prête à
- La perte d’indépendance devenir mère
- Les dysfonctions du passé avec sa propre expérience vis-à-vis des parents.
- Toutes les questions relatives à l’impact sur la carrière professionnelle, la vie de couple : Est-ce qu’elle sera une bonne mère, un bon père ?
- Les conséquences sur la vie de couple et la peur de l’échec et l’impact sur et la vie sexuelle l’estime de soi
- Les avortements passés.
- Le perfectionnisme ou le trop haut niveau d’exigence vis-à-vis de soi.
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Comment l'hypnose et les thérapies brèves peuvent aider à la fécondation ?
- Visualisation créatrice et positive de l’évènement futur.
- Aider à libérer les émotions. les émotions en lien avec le fait d’avoir des enfants peuvent être extrêmement nombreuses et variées. Que ce soit en relation avec des événements passés, présents ou futurs, que ce soit lié à sa propre histoire ou à l’histoire d’un membre de sa famille ou d’une connaissance, personne n’a pu grandir et atteindre l’âge d’avoir des enfants sans avoir vécu des expériences en lien avec la procréation.
- Développer l’espoir réaliste. Sans espoir et sans envie, aucune grande réalisation de ce monde n’aurait pu avoir lieu. Une force importante du travail thérapeutique et d’accueillir le désespoir en chacune des personnes afin de l’extérioriser.
- Le désespoir est souvent un facteur d’angoisse néfaste pour la nouvelle tentative de fécondation.
Comment se déroule une séance de préparation à l’accouchement ?
Le long voyage conduisant à la naissance d’un nouvel enfant peut être l’un des plus beaux périples que la vie terrestre puisse permettre de vivre, c’est également un voyage vers l’inconnu, le changement et des responsabilités nouvelles. Par conséquent, il me paraît bien légitime de ressentir de la peur ou de l’appréhension vis-à-vis de ce périple tout à fait particulier.
Bien que des techniques telles que l’EFT puissent assez efficacement et rapidement libérer certaines peurs, il est aussi important d’offrir un espace d’écoute et de respect des craintes et des appréhensions.
Autant à travers mon expérience personnelle qu’à travers les vécus qui m’ont été racontés en consultation, j’ai pu constater combien la « pensée » populaire concernant l’arrivée d’un enfant était bloquante et limitante. Qui n’a jamais entendu ces phrases culpabilisantes pour celui ou celle qui ressent de la peur ou de l’appréhension face à une future naissance ?
Dans une volonté de rassurer et de réconforter, les membres de l’entourage des futurs parents délivrent leurs bons conseils à tour de rôle. Même si, parfois, les recommandations de l’entourage peuvent s’avérer utiles ou aidantes, elles sont, le plus souvent, inutiles car le besoin profond de toute personne n’est pas d’être conseillée mais entendue, comprise et respectée.
De plus, l’idée que cette période allant de l’annonce de la grossesse jusqu’aux premières semaines qui suivent la naissance doit obligatoirement être belle et heureuse est un piège qui bloque l’expression d’émotions qui ont besoin de s’exprimer. Aux futures mamans qui viennent me consulter durant leur grossesse, je leur donne l’autorisation de ressentir à la fois du bonheur et de la tristesse, de la joie et de la peur, de l’excitation et de la fatigue. Les changements engendrés par l’arrivée d’un enfant sont tellement importants et déstabilisants que je n’imagine pas comment un tel chamboulement puisse être que positif. Une fois encore, il est bon de rappeler que nous, êtres humains, avons le droit de remplacer le OÙ par le ET. Pour ce qui est du travail hypnotique spécifique aux peurs et aux appréhensions, je vous invite à consulter les informations fournies, entre autres, dans les documents composant le module treize.
Avant toutes autres considérations, et particulièrement si vous, lecteur, êtes un homme, il est important de rappeler que les douleurs provoquées par les contractions et ressenties durant l’accouchement font partie des douleurs les plus intenses qu’un être humain puisse ressentir. De plus, le caractère répétitif et allant dans le sens d’une accélération et d’un accroissement de l’intensité augmente l’appréhension de la future maman à « voir » arriver la prochaine contraction.
Au fil du travail, cette appréhension grandissante va augmenter la peur de la douleur et intensifier la crispation musculaire. Vous pouvez bien évidemment vous douter que plus la crispation musculaire est importante et plus la douleur est intense. Le travail thérapeutique pour l’accouchement et la gestion des douleurs sera focalisé sur plusieurs buts complémentaires :
Enseigner des techniques permettant à la femme enceinte de
– Relaxer et de détendre les muscles de son dos, de son bassin et de son périnée
– Permettre à la future maman d’apprendre, avec l’autohypnose, à produire une anesthésie, même imparfaite, de façon à pouvoir diminuer son niveau de sensibilité à la douleur
– Entraîner une nouvelle forme de réaction face à l’arrivée d’une contraction. Explorer le moment le plus adéquat pour passer « à travers » la contraction
– Développer la confiance en ses capacités et en les capacités de son corps à donner naissance avec assurance, souplesse et bonheur
– Faire expérimenter les capacités naturelles de l’esprit à modifier la perception du temps.
Le travail thérapeutique aide à la fécondité, la préparation à l'accouchement et l'accueil de l'enfant dans la famille.
Seule l’école de la vie peut enseigner à devenir parent. Et même si, dans l’histoire et l’entourage de chacun(e), il y a des modèles de parents qui sont des sources d’inspirations alors que d’autres illustrent l’opposé de ce qui est recherché, le voyage permettant à une femme de devenir maman et à un homme de devenir papa est unique et différent pour chaque individu.
Compte tenu de cela, vous vous demandez peut-être en quoi l’hypnose et les thérapies brèves peuvent aider à devenir parent. La réponse est multiple :
- L’évolution identitaire. Le fait de devenir parent engendre un changement important au niveau identitaire. Une nouvelle facette de l’identité est appelée à se développer. C’est la raison pour laquelle le fait d’avoir un enfant peut engendrer une instabilité émotionnelle, une perte de repères voire une dépression. Il est utile de se souvenir que la dépression apparaît à chaque fois que le noyau identitaire est appelé à se transformer. Il est possible d’accompagner avec l’hypnose et les thérapies brèves et de soutenir cette mutation intérieure.
- La confiance en soi. Quel jeune parent n’a pas vécu cet instant d’angoisse et de panique où, dans les heures qui suivent la sortie de la maternité, il se retrouve confronté à une situation inattendue pour laquelle il n’a pas de solution. Je crois qu’il est impossible de devenir parent sans avoir un peu de créativité et qu’il est difficile de laisser s’exprimer cette créativité si la peur de l’erreur empêche toutes formes d’initiatives. Devenir parent, c’est apprendre à se faire confiance.
- La gestion de ses émotions. Les premiers mois de ce nouveau statut sont souvent marqués par un manque de sommeil. De plus, les pleurs fréquentes de l’enfant comme l’insécurité du jeune parent engendrent une tension intérieure importante. Tous ces paramètres réunis constituent un terreau fertile pour des émotions intenses (colère, tristesse, frustration, etc.). Cette réalité est d’autant plus vraie chez la jeune maman qui doit faire face, en plus, à un déséquilibre hormonal important. Si des jeunes parents ont appris à utiliser l’autohypnose pour se détendre et se ressourcer, ils pourront plus facilement retrouver une stabilité émotionnelle et, ainsi, assumer les défis importants de cette période de leur vie.
- Le deuil de la grossesse. Les 8 à 9 mois que dure habituellement la grossesse constitue, le plus souvent, un moment intense d’attente et de réjouissance. Cet état de fait est encore plus profond pour la femme qui ressent, dans son ventre, le futur bébé en gestation. Depuis le 6° » mois environ, chaque mouvement de la future maman est imprégné de la présence de son bébé. Lorsqu’il n’est plus là, dans son ventre, la nouvelle maman peut ressentir un sentiment de perte ou de manque. Avec la naissance de l’enfant, les projets et les buts doivent se réactualiser. Lorsque toute la vie était organisée et orientée sur cet événement futur qui se préparait, la naissance, il paraît évident que les jours qui suivent cette naissance sont marqués par une perte de repères et une absence de buts. En utilisant les thérapies brèves pour permettre aux futurs parents d’imaginer la suite et de se donner des buts communs pour la vie après la naissance, on permet à ces futurs parents de mieux préparer cette transition importante.
- Le développement de nouvelles habitudes. Que les futurs parents le veuillent ou non, la naissance de leur enfant engendrera des changements importants dans leur vie et dans leur quotidien. Même si le changement n’est pas aussi important au deuxième ou au troisième enfant, il est important de rappeler que toute naissance déstabilise le système familial. A l’image d’un mobile à suspendre que l’on accroche au plafond de la chambre de l’enfant, le système familial, composé initialement de deux pièces (les deux parents), a été organisé de telle manière que ces deux pièces puissent trouver leur équilibre. Lorsqu’une troisième pièce est ajoutée au mobile (un enfant), c’est tout le mobile qui est remis en question. Un déséquilibre total perturbe l’harmonie et l’équilibre des deux pièces (deux parents) qui étaient déjà sur le mobile avant l’arrivée de la troisième pièce (l’enfant). Il en va de même avec l’arrivée d’un deuxième ou d’un troisième enfant. L’approche de la systémique familiale au travers des constellations familiales permet une magnifique complémentarité avec le travail fait en hypnose.